Soyons saints novembre
Saint Silvestro Guzzolini
Pauvreté évangélique
Descendant d’une importante famille d’Osimo, dans la Marche d’Ancône, en Italie, Silvestro (v. 1177-1267) étudie le droit avant d’être bouleversé par la mort d’un ami. Comprenant la vanité du monde, il se tourne alors vers l’étude de la théologie. Admis comme chanoine de la cathédrale d’Osimo, il constate le laxisme ecclésial de l’époque et entre en conflit avec son évêque. Il se retire dans un ermitage pour fuir la suffisance du clergé corrompu et s’adonner à une vie d’union au Christ dans la pauvreté évangélique. Lorsque des disciples viennent le rejoindre, on l’oblige à choisir une règle de vie : ce sera celle de saint Benoît. Les silvestrins, quittant le petit ermitage primitif, s’installent à Monte Fano où ils construisent un monastère. Durant sa longue vie, Silvestro aura vu sa réforme se répandre dans toute l’Italie.
Pourvu de grands biens, l’homme riche s’en va tout triste quand le Christ l’enjoint à les abandonner pour le suivre. Un chemin de bonheur choisi par Silvestro.
Temps de silence
À l’intercession de saint Silvestro Guzzolini, demandons à Dieu la grâce de savoir mettre les choses matérielles à leur juste place.
Ce mois-ci, à l’écoute des bienheureux
Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi
La fidélité dans les petites choses – que je perçois de plus en plus comme l’héroïsme qui fait les saints – est la preuve la plus authentique de notre générosité envers Dieu (Maria).






