Soyons saints décembre
Bienheureux Jean-Baptiste Fouque
Saisi de compassion
Le « saint Vincent de Paul marseillais », Jean-Baptiste Fouque (1851-1926) a été formé à l’école des grandes figures marseillaises du catholicisme social, Jean-Joseph Allemand et Joseph-Marie Timon-David. Toute sa vie de prêtre, il la passe à créer des institutions de charité. En 1888, il inaugure la Sainte-Famille, une maison d’accueil pour les jeunes filles, tenue par les sœurs de la Présentation de Tours, puis ce sera la Maison des Saints-Anges-gardiens, pour les enfants orphelins – les deux institutions seront rattachées en 1901 –, et encore restaurant pour femmes, maison d’accueil pour les domestiques, pour les personnes âgées, pour les aliénés. En 1919, à la suite de la Grande Guerre, il récupère le matériel médical laissé par les Américains et fonde l’hôpital Saint-Joseph, gratuit pour les indigents. Il meurt d’épuisement.
Par son dévouement aux pauvres, Jean-Baptiste a rendu concret le commandement nouveau du Christ : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. »
Temps de silence
À la prière et à l’exemple du bienheureux Jean-Baptiste Fouque, demandons à l’Esprit de charité de nous tourner vers les plus faibles.
Ce mois-ci, à l’écoute de Jean de Cronstadt
Examine-toi plus souvent : remarque de quel côté se tourne ton cœur. Oh ! si notre regard était toujours porté sur Dieu ! Mais ce n’est que dans la nécessité et dans le malheur que nous le tournons vers Lui.






