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Au premier jour de ce mois...

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Chers amis,

Au premier jour de ce mois, nous entendons le Christ appeler à laisser les morts enterrer les morts avant d’affirmer qu’un prophète n’est méprisé que dans sa parenté (Mc 6, 4, 14e dimanche). Pourtant, le Christ lui-même a voulu vivre dans une famille, comme le rappelle la prière d’intercession au matin de la Saint-Joachim et Sainte-Anne. Bien sûr, la famille n’est pas exempte de faiblesses inhérentes à la condition terrestre – les récriminations de Marthe envers Marie n’en sont qu’un exemple –, mais elle est bien un lieu privilégié d’épanouissement et de croissance spirituelle. Elle unit par un lien d’amour qui a vocation à offrir à chacun de ses membres une place unique et privilégiée, et ce, quel que soit son apport, son « utilité » pour les autres ; et la journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées que nous fêtons en fin de ce mois en est le rappel bienvenu. C’est donc à raison que saint Paul affirme que nous sommes membres de la famille de Dieu (lecture de la Saint-Thomas).

David Gabillet
Rédacteur en chef

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LE SAINT DU MOIS

par le P. Dominique-Marie Dauzet

Saint Ignace de Loyola (1491-1556)

• Fêté le 31 juillet •

Ignace se convertit à 30 ans et se lance dans dix ans d’études. Il réunit des étudiants chrétiens à Paris et les encourage à pratiquer ses fameux « exercices spirituels ». Les jeunes futurs « jésuites », devenus prêtres, décident alors de fonder à Rome une « compagnie », spécialement fidèle au pape Paul III, lequel approuve officiellement la fondation en 1540. Pendant la dernière quinzaine d’années de sa vie, Ignace gouverne l’Ordre naissant, veillant de près à son extraordinaire développement. Intransigeant sur l’obéissance, il est aussi un religieux doué pour l’amitié. Lorsqu’il meurt, le 31 juillet 1556, plus de mille membres de la Compagnie œuvrent déjà dans toute l’Europe et dans les terres de mission lointaine.

« Par le mot d’exercices spirituels, j’entends toute manière d’examiner sa conscience, et aussi de méditer, de contempler, de prier mentalement et vocalement. »

Saint Ignace de Loyola

À l’exemple de saint Ignace, tâchons rentrer en nous-mêmes pour y contempler le trésor de la Parole.

Illustration : Alban de Châteauvieux

Vos rendez-vous

La liturgie comme une histoire
par le P. Bruno Martin

Acolytes et sous-diacres
Tout un « petit personnel » de clercs intervenait aussi, en exerçant un réel ministère.

Prier les psaumes
par la sœur Jean-Thomas

Gloire et paix

Méditant sur l’histoire d’Israël, le psaume 84 présente le peuple qui revient après cinquante ans d’exil en terre étrangère.

Une journée avec
par Michèle Longour

Medair

Portrait d’une ONG qui s’efforce de conjuguer au quotidien l’action humanitaire et la foi chrétienne.

L’œuvre du mois
par Jean de Saint-Cheron

Note sur M. Descartes

de Charles Péguy

« Il faut qu’il y ait dans la liberté, dans la justice, (et peut-être dans la vérité), un secret de force, une vigueur propre, un jaillissement, une espérance. »

Goûter la Parole
par le P. Christian Salenson

Heureux êtes vous...

La paralysie de cet homme serait-elle liée au poids de ses péchés, à une culpabilité profonde qui le ligote et l’empêche de tenir debout ?

Petite chronique biblique
par Marie-Noëlle Thabut

Partir en mission

Ce mois de juillet nous parle beaucoup de mission : celle des prophètes (Ézékiel, Amos, Jérémie, Élisée), celle de Jésus lui-même au cours de sa vie terrestre, celle des Apôtres…

L’art dans MAGNIFICAT

En couverture du numéro

Le Christ chez Marthe et Marie (v. 1580),

Tintoret (1518-1594),

Munich, Alte Pinakothek.

« Dans une mise en scène théâtrale, au premier plan, les trois personnages principaux sont représentés dans des postures maniérées du plus bel effet. Le luxe des étoffes dont ils sont vêtus est rendu par la succession de couleurs chaudes et de couleurs froides, et leurs drapés opulents, par les jeux d’ombres et de lumières… »

Lire le commentaire de Pierre-Marie Varennes

Commentaire d’œuvre d’art

Marie Madeleine (1500-1530),

Quentin Metsys (1466-1530),

Paris, musée du Louvre.

« La parure choisie par Metsys est complexe et permet de faire jouer les textures, les couleurs, les formes, les unes contre les autres, et de mettre en valeur le savoir-faire éblouissant du peintre, apte à rendre aussi bien le fin voile qui couvre les cheveux de la Madeleine, que la fourrure du haut de sa robe, les broderies du corsage, les perles et pierres précieuses qui l’ornent, le brocart entraperçu au travers de manches qui semblent de lin, ou la coiffe complexe, brodée d’or et ornée de perles… »

Lire le commentaire de Delphine Mouquin