Soyons saints février
Bienheureuse Anne Catherine Emmerich
La charité ne passera jamais
Si ses visions l’ont rendue célèbre, c’est pour son incomparable charité qu’elle a été béatifiée en 2004. Née en Westphalie, Anne Catherine Emmerich (1774-1824) travaille dur à la ferme, fréquente peu l’école, mais ressent un appel à la vie religieuse. Les clarisses de Münster l’acceptent sans dot à condition qu’elle tienne l’orgue. Mais touchée par la pauvreté de la famille de son professeur, elle se met à son service au lieu d’apprendre la musique. Finalement devenue augustine près de Dülmen, elle doit quitter son couvent quand Jérôme Bonaparte en ordonne la fermeture en 1811. Elle devient domestique d’un prêtre français émigré. Malade, elle ne quitte plus guère son lit et cache difficilement les grâces mystiques qu’elle reçoit. « J’ai toujours considéré le service du prochain comme la plus haute vertu », confesse-t-elle avant de mourir.
Loin de tirer fierté des visions dont elle fut gratifiée, la bienheureuse Anne Catherine Emmerich a mené avec dévouement une humble vie de service.
Temps de silence
Par son intercession, demandons au Seigneur de nous tenir humblement en son Esprit d’amour et de service.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Damien
Chassez, Seigneur, le froid et les ténèbres qui règnent dans mon cœur, et répandez-y la flamme et la douceur de votre charité. Mon indignité sera-t-elle plus grande que votre bonté, que les crimes du monde entier n’ont pu vaincre ?