Soyons saints mai
Bienheureuse Béatrice d’Este
Le chemin de l’enfouissement
Béatrice est un prénom souvent porté par les femmes de la noble famille d’Este, dont le fief situé dans la province de Padoue se trouve en une place stratégique qui lui permit, à travers les générations, d’établir des alliances prestigieuses avec les familles princières et royales d’Europe. La bienheureuse Béatrice (v. 1192-1226) est la fille d’Azzo VI d’Este, mais loin de choisir la vie mondaine à laquelle son rang la prépare, elle préfère le silence du cloître. C’est sur les collines qui dominent la plaine vénitienne, non loin de Padoue, qu’avec l’aide de son père, elle fonde un monastère bénédictin. « Il semble que le bon Dieu n’a pas besoin d’années pour faire son œuvre d’amour dans une âme », écrivait Thérèse de Lisieux. Il n’a pas fallu longtemps à Béatrice pour parcourir le chemin de la sainteté que lui proposait le Seigneur.
Selon les critères humains, Béatrice d’Este aurait dû maintenir son rang et « réussir » ainsi sa vie. Ce qui est folie dans le monde, voilà ce que la bienheureuse Béatrice a choisi pour posséder ce qui demeure vraiment : la béatitude éternelle.
Temps de silence
Par son intercession, demandons à l’Esprit Saint de savoir discerner le nécessaire et l’accessoire pour nous attacher aux biens célestes.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Jean d’Avila
Une fois que Dieu vous a mis en un état, c’est en cet état que vous vous sauverez. Appliquez-vous à y faire tout ce que vous devez, car c’est là qu’il vous donnera la grâce qui vous mènera au ciel.