Soyons saints septembre
Bienheureuse Dina Bélanger
Chant d’amour
Mise très tôt au piano, Dina Bélanger (1897-1929), fille unique d’un couple aisé, est une brillante concertiste. Elle entre à 23 ans chez les sœurs de Jésus-Marie, à Sillery, un quartier de Québec. Devenue sœur Marie de Sainte-Cécile-de-Rome en 1923, elle enseigne le piano. Auprès d’une élève, elle contracte la scarlatine qui dégénère en tuberculose. Dès lors, elle va approfondir son union au Christ car « le bonheur parfait de l’âme ici-bas consiste à [l’]aimer et à [le] laisser faire ». Son autobiographie, écrite par obéissance, révèle une intense vie mystique, fruit d’une spiritualité nourrie par sainte Thérèse de Lisieux « qui lui a ouvert le jardin de la confiance » et par saint Louis-Marie Grignion de Montfort : « Aimer et laisser faire Jésus et Marie ! Voilà l’expression qui me satisfait. Aimer, cela veut dire l’amour jusqu’à la folie… »
Le Christ a prié : « Que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. » Et à sa suite, Dina s’est abandonnée au Christ dans la confiance, avant de chanter pour toujours la symphonie angélique.
Temps de silence
À sa prière, demandons à l’Esprit Saint de nous aider à avancer sur le chemin de l’abandon à l’amour du Seigneur et à sa volonté.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Thérèse Couderc
Se livrer, c’est ne plus se chercher en rien, ni pour le spirituel, ni pour le temporel, mais uniquement le bon plaisir divin.