Soyons missionnaires octobre
Bienheureuse Inès
(fêtée le 10 septembre)
La force de la foi
Le cruel spectacle préparé à Nagasaki, en 1622, devait dissuader les Japonais d’adhérer à la foi chrétienne, introduite soixante-dix ans plus tôt par saint François Xavier. L’effet fut inverse sur les témoins. Les cinquante-cinq martyrs s’étaient préparés au combat par le jeûne et la confession. L’exécution s’abattit sur trente-trois laïcs, hommes et femmes de tous âges, dont Inès Takeya, veuve de quarante-cinq ans et six enfants de moins de 12 ans, ce qui suscita la réprobation de la foule, et vingt-cinq religieux, jésuites, dominicains, franciscains. Attaché au gibet, un jésuite italien dit aux bourreaux : « Nous sacrifions notre vie. Mais vous, qui n’avez point accueilli le don précieux que nous vous avons offert, vous en rendrez compte au juge suprême. » Les autorités prirent soin de supprimer toute trace matérielle des martyrs, mais ils ne purent en effacer la mémoire.
Seigneur Jésus, tu appelles les bénis du Père à recevoir en héritage le Royaume préparé pour eux, et Inès reçut la grâce de donner sa vie à cause de ta parole et de ton témoignage.
Temps de silence
Accorde à tous les missionnaires dans le monde, à la prière de la bienheureuse Inès, l’audace et la persévérance dans l’annonce de ton amour.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Théophane Vénard
Ce qui demeure toujours beau, toujours nouveau, c’est l’amitié fraternelle, et je l’ai plantée sur mon cœur pour y demeurer et s’y réchauffer sans cesse.