Soyons saints février
Bienheureuse María Ludovica De Angelis
Faire du bien
Lorsqu’elle meurt, l’hôpital argentin, où elle avait œuvré auprès des enfants, prend son nom : Hospital de Niños de La Plata, Sor María Ludovica. Native des Abruzzes, Antonina (1880-1962) entre chez les Filles de Notre-Dame-de-la-Miséricorde en 1904. Envoyée dans la région de Buenos Aires, cette fille courageuse, sans grande culture mais dotée d’une profonde sensibilité, d’abord employée aux cuisines, finit par accepter la charge de supérieure. Quoi qu’elle fasse, sœur María Ludovica le fait de toute son âme. Elle parvient à doter l’hôpital d’équipements nouveaux et de chambres, elle fait construire un bâtiment au bord de la mer pour les enfants convalescents, ainsi qu’une chapelle et même une ferme pour fournir aux enfants une nourriture saine. Pendant cinquante-quatre ans, elle n’a qu’un programme : « Faire du bien à tous. »
« Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter » enseigne saint Jacques, et la bienheureuse Maria Ludovica De Angelis a fidèlement suivi ce conseil au long de sa vie mise au service du bien des enfants malades.
Temps de silence
Par son intercession, demandons au Seigneur la grâce d’agir autour de nous pour le bien de son Église et l’annonce de la Bonne Nouvelle à tous les hommes et les femmes de ce temps.
Ce mois-ci, à l’écoute de Grégoire de Narek
Le Cantique des Cantiques, du commencement à la fin, a révélé, tel un vin apprêté par l’art des parfumeurs, le mystère divin pour la louange de l’Épouse, la Sainte Église.
