Soyons saints décembre
Bienheureuse María Ángela Astorch
Le mystère de l’eucharistie
Mystique catalane à la spiritualité eucharistique, Jerónima Astorch (1592-1665) est confiée très tôt aux clarisses capucines de Barcelone. À 20 ans, la maturité spirituelle de sœur María Ángela est si avancée qu’on l’envoie comme maîtresse des novices à Saragosse. Elle en sera l’abbesse durant trente-trois ans, avant de partir fonder le monastère de Murcie. Délicate et attentive envers ses sœurs, elle attire et confirme les vocations. Son centre de gravité est le mystère de l’eucharistie qui récapitule pour elle toute la christologie : Incarnation, naissance, Passion et résurrection. Elle écrit : « Je voudrais m’approcher du tabernacle, en ouvrir la porte avec les battements de mon cœur pour rencontrer mon Bien-Aimé. » Elle achève sa vie, entièrement livrée à la contemplation, à l’oraison et à la glorification du Seigneur.
Jésus a révélé : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim », et la bienheureuse María Ángela Astorch a reçu avec ravissement le Christ en son eucharistie.
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, préparons-nous avec un soin tout particulier à recevoir le corps du Christ ressuscité.
Ce mois-ci, à l’écoute de Catherine Labouré
« Je n’ai plus de maman ; soyez vous-même ma maman, bonne Sainte Vierge ! »