Soyons saints mars
Bienheureuse Maria Serafina du Sacré-Cœur
Servir et adorer
Le père de Clotilde Micheli (1849-1911) est surnommé « le juste » et sa mère partage son temps entre la maison et l’église. Un foyer propice à l’éclosion sans heurts d’une vocation. Pourtant, à 38 ans, Clotilde n’a toujours pas trouvé sa place. Elle part en pèlerinage à pied vers Rome, fait un essai dans une communauté religieuse, et finalement fonde, avec cinq jeunes filles, les sœurs des Anges, adoratrices de la Trinité, les anges étant les modèles de l’adoration et du service. « Apprenez à sourire tout le temps », recommande Maria Serafina à ses sœurs qui viennent d’ouvrir un premier orphelinat. Ce commandement, elle le met en pratique quand le doute, la calomnie ou la maladie la touchent. « Je sais que j’aime le Seigneur, mais je ne le sens pas » : souffrance intérieure plus forte que la maladie qui l’emporte.
Malgré les épreuves, malgré l’absence de consolation spirituelle, la bienheureuse Maria Serafina du Sacré-Cœur a su garder le sourire et manifester que la joie parfaite n’est pas un sentiment passager mais le fruit de la foi.
Temps de silence
Avec elle, implorons le Père de rester fidèles dans la prière et le service, en particulier dans les moments où le découragement nous guette.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Angèle de la Croix
Là où règne l’amour, personne ne croit que c’est un fardeau de s’aider les uns les autres mais au contraire, c’est un bonheur donné par la charité.
