Soyons saints mai
Bienheureuse Marie-Léonie Paradis
L’humilité du service
Acadienne, Alodie-Virginie Paradis (1840-1912) entre à 17 ans chez les sœurs marianites de Sainte-Croix et prend le nom de Marie-Léonie. Elle enseigne le français et les travaux d’aiguille, d’abord dans la région de Montréal puis aux États-Unis. Mais une intuition lui tient à cœur : « Les prêtres ont besoin d’auxiliaires dans leur tâche d’apostolat, et personne ne paraît le soupçonner. Cette pensée me hante sans relâche et me bouleverse. » Profitant d’une difficulté au sein de sa congrégation, elle rentre à Memramcook, au Canada, et se met au service du collège dirigé par les religieux de Sainte-Croix. Elle prend en charge l’équipe des jeunes qui assument les travaux domestiques, et, en 1880, elle fonde les petites sœurs de la Sainte-Famille pour soutenir le ministère des prêtres par la prière et les travaux domestiques.
Seigneur Jésus, tu as révélé ta miséricorde à ceux qui connaissaient des épreuves, et la bienheureuse Marie-Léonie Paradis passa sa vie à se pencher avec compassion sur chaque misère humaine.
Temps de silence
Par son intercession, donne-nous, Seigneur, de nous attacher à toi dans la simplicité des rencontres quotidiennes.
Ce mois-ci, à l’écoute de Pierre Claverie
Miser sa vie sur l’avenir de Dieu, ce n’est pas se croiser les bras en attendant que Dieu pourvoie au nécessaire. C’est essentiellement chercher le Royaume et sa justice. L’acte de foi est acte d’abandon et engagement inconditionnel à la suite du Christ.