Soyons saints février
Bienheureuse Rosalie Rendu
Toute à tous
« Une fille de la Charité est comme une borne sur laquelle tous ceux qui sont fatigués ont le droit de déposer leur fardeau », aimait dire sœur Rosalie (1786-1856). Sa vie en est l’illustration. Née dans le Jura à l’orée de la Révolution, Jeanne-Marie Rendu rejoint les Filles de la Charité en 1802. À Paris, sœur Rosalie est envoyée dans le quartier misérable de Mouffetard, qu’elle arpente jusqu’à sa mort. Inventive, elle ouvre un dispensaire, une pharmacie, une école, un orphelinat, un patronage pour les jeunes ouvrières, une maison pour les vieillards sans moyens, et aide Frédéric Ozanam à lancer les conférences Saint-Vincent-de-Paul. Sur les barricades de 1830 et de 1848, elle secourt les blessés, quel que soit leur camp. Sur sa tombe, on peut lire : « À la bonne mère Rosalie, ses amis reconnaissants, les pauvres et les riches. »
La bienheureuse Rosalie Rendu s’est faite toute à tous, et, par sa grande charité, elle encouragea avec fécondité ses frères et sœurs chrétiens à se mettre au service des plus démunis.
Temps de silence
À son intercession, demandons à Dieu d’avoir un cœur charitable qui ne regarde pas l’apparence de notre prochain, mais qui se met à son service sans retard.
Ce mois-ci, à l’écoute de Grégoire de Narek
Ce n’est pas le repos que je cherche mais le visage de Celui qui donne le repos que je demande en suppliant.