Soyons saints mai
Bienheureux Aloysius Rabatà
Zèle discret
Le carme, à l’image d’Élie, brûle d’un zèle ardent pour le Seigneur qui se traduit par une vie en présence de Dieu, dans une disponibilité permanente à le servir pour le bien de l’Église et de l’humanité. Tel est le cadre de la vie du Sicilien Aloysius Rabatà (v. 1443-1490). Entré au couvent de l’Annonciation à Trapani, près de Palerme, il est nommé prieur du couvent de Randazzo, au pied de l’Etna, où il achève ses jours dans la douceur et l’humilité. La vie simple d’un frère carme au milieu de ses frères. Mais tout change lorsqu’à sa mort les fidèles en appellent à son intercession et sont exaucés. Son procès de béatification ouvert, un grand nombre de témoignages révélèrent la vie sainte de ce religieux, qui avait fait de l’observance de la règle sa ligne de conduite, et de la charité et du pardon, la source de sa joie.
« À quoi sert de gagner l’univers si l’on y perd sa vie ? » a demandé le Christ. Et le bienheureux Aloysius Rabatà de répondre que la vie peut se trouver dans la contemplation en recherche de Dieu.
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, sachons arrêter le tumulte de nos existences pour donner de notre temps au Créateur.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Jean d’Avila
C’est dans ce merveilleux Amour que Vous nous portez que nous mettrons notre gloire et notre confiance, et non pas dans cet amour pour Vous que nous avons tant de honte qu’il soit si faible.