Soyons saints avril
Bienheureux Antonio Neyrot
La faiblesse et la force
Piémontais, Antonio Neyrot (1425-1460) entre au monastère dominicain Saint-Marc, à Florence. Il a pour prieur saint Antonin et pour compagnon Fra Angelico. En 1448, Antonio sort très éprouvé d’une épidémie de peste qui cause la mort de nombreux frères. Il demande à être muté en Sicile, mais Antonin s’oppose à son départ : la Sicile est conquise par les musulmans depuis le ixe siècle, et la vie y est dangereuse pour un moine chrétien. Malgré tout, Antonio embarque. Il se retrouve prisonnier de pirates musulmans qui le conduisent à Tunis. Épuisé par la captivité, il finit par se convertir à l’islam et consent à prendre une épouse. Apprenant la mort d’Antonin, il est pris de regrets et se prépare spirituellement à confesser publiquement sa foi chrétienne devant le roi de Tunis. Il est aussitôt lapidé par la foule.
À la suite de saint Pierre qui, après avoir renié Jésus, a fait l’expérience du pardon et a donné sa vie pour l’annonce de l’Évangile, le bienheureux Antonio a finalement choisi de proclamer sa foi quels qu’en soient les risques.
Temps de silence
Par l’intercession d’Antonio Neyrot, ne désespérons pas de la miséricorde du Christ lorsque nos infidélités nous accablent.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Bernadette Soubirous
On lui disait : « Vous seriez heureuse de retourner à la grotte de Massabielle ? – Non, cela ne me fait pas envie. J’ai fait le sacrifice de ne plus revoir Lourdes. Au Ciel, ce sera plus beau. »
