Soyons saints juillet
Bienheureux Charles-Antoine-Nicolas Ancel
La force de l’amour
Victimes de la fureur révolutionnaire, les prêtres et religieux sont détenus sur deux navires-prisons le Washington et les Deux-Associés. Ils rédigèrent une sorte de charte à l’attention de ceux qui en sortiraient vivants : « Ils ne feront dès à présent qu’un cœur et qu’une âme sans acception de personnes et sans montrer d’éloignement pour aucun de leurs frères, sous quelque prétexte que ce soit. [Ils se contenteront] de prier pour le bonheur de leur patrie et de se préparer eux-mêmes à une nouvelle vie, si Dieu permet qu’ils retournent dans leurs foyers, et à y devenir un sujet d’édification et des modèles de vertu pour les peuples. » Rouennais, Charles-Antoine-Nicolas Ancel (1763-1794) entre chez les eudistes de Lisieux. Pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé, il meurt sur l’un de ces tristes navires.
Charles-Antoine-Nicolas a rendu à Dieu ce qu’il ne voulait pas rendre à César parce que cela ne lui était pas dû : le don de sa vie.
Temps de silence
Avec lui, implorons le Fils pour les gouvernants de ce monde, qu’ils soient au service du bien commun.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Chrysologue
« Viens et suis-moi » (Mc 10, 21). Ce qui veut dire : dépose tes fardeaux, romps tes chaînes, délie tes liens. « Suis-moi. » Pars à la recherche de toi-même. Abandonne l’usure, pour que tu puisses te retrouver toi-même.