Soyons saints novembre
Bienheureux Francisco Palau y Quer
Se faire tout à tous
Natif d’Aitona près de Lérida en Espagne, Francisco Palau y Quer (1811-1872) entre chez les Carmes déchaux et fait profession en 1833. En 1840, il est poussé à s’exiler en France. Le sanctuaire de Notre-Dame de Livron lui offre la solitude nécessaire à l’approfondissement de sa vie spirituelle. Il rentre en Espagne en 1851, mais une fausse accusation le force à repartir, cette fois pour les îles Baléares. Il y fonde deux communautés carmélitaines missionnaires, qui prolongent sa propre vocation à vivre en silence dans l’intimité de Dieu, puisant dans cette rencontre la force d’une activité missionnaire débordante. Ermite, Francisco se fait journaliste, écrivain prolixe et fondateur, dans le seul but de rénover la vie chrétienne dans un monde bouleversé par les tensions politiques. Il meurt dans la solitude à Tarragone.
Seigneur Jésus, tu te retirais pour prier à l’écart avant d’annoncer l’Évangile, et à ta suite, le bienheureux Francisco Palau y Quer a choisi la solitude avant de se lancer dans la mission.
Temps de silence
À sa prière, accorde-nous la grâce d’habiter notre vie intérieure pour que nous vivions en témoins authentiques de ta charité.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Colomban
Veillez donc à la paix de l’Église, défendez vos brebis terrorisées par les loups. Veille donc, je t’en prie, ô pape, veille ! Ta vigilance en sauvera beaucoup.