Soyons saints décembre
Bienheureux Gerardo Cagnoli
Bénir et consoler
Pendant trente ans, Gerardo Cagnoli (v. 1267-1342), humble frère portier chez les franciscains de Randazzo (Palerme), fut le consolateur des âmes et le guérisseur des corps. À la porte du couvent, il avait installé, niché dans un cyprès, un autel dédié à la Vierge et à saint Louis de Toulouse. Mort à 23 ans, ce fils de Charles II d’Anjou, roi de Naples, avait renoncé au trône et n’avait accepté l’évêché de Toulouse qu’après avoir revêtu l’habit franciscain. Son procès de canonisation avait beaucoup marqué Gerardo, et décidé de sa vocation. Avec un rameau du cyprès, baigné d’huile de la lampe de son oratoire, il bénissait les malades qui venaient à lui, les puissants comme les miséreux, et chacun repartait renouvelé dans l’espérance, quand il n’était pas miraculeusement guéri. La Vierge lui fit la grâce de lui annoncer sa mort.
Dieu de bonté, tu consoles ton peuple pour que son cœur soit dans l’allégresse, et Gerardo a donné ta bénédiction aux personnes malmenées par la vie.
Temps de silence
À la prière du bienheureux Gerardo Cagnoli, accorde à ceux qui souffrent de pouvoir s’appuyer sur des frères et des sœurs qui les soutiennent et les consolent.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Alain de Solminihac
On peut bien avoir l’amour de Dieu et la familiarité avec Lui, sans avoir acquis toutes les vertus. Mais pour l’humilité, il la faut, car l’amour de Dieu et l’humilité marchent toujours d’un même pas.