Soyons saints juin
Bienheureux Gérard de Clairvaux
Dévouement indéfectible
Bernard n’aurait pas été saint Bernard sans son frère aîné, Gérard, son bras droit dans la gestion matérielle du monastère. À Cîteaux puis à Clairvaux, l’intelligent Gérard est cellérier. « Sans souci de ses propres intérêts, il multipliait ses soins pour me décharger. Son extrême humilité lui faisait croire que mon repos était plus utile au monastère que le sien. Il était grand même dans les petites choses ; rien ne lui échappait dans l’art de bâtir, de cultiver les champs et d’aménager les cours d’eau. Si je portais le titre d’abbé, c’est lui qui supportait le plus grand poids de la charge. Je me reposais sur lui, sachant que, grâce à lui, je pouvais parfaitement me livrer à la joie du Seigneur, prêcher avec plus de liberté, prier avec plus de calme. Pourquoi m’a-t-il été arraché ? » s’exclamait Bernard à la mort de ce frère très aimé, en 1138.
« Dieu veuille que je ne t’aie pas perdu, mais plutôt envoyé devant moi ! » exhorta Bernard de Clairvaux lors des funérailles de son frère. Le bienheureux Gérard de Clairvaux s’était en effet appliqué à œuvrer tant à l’administration et qu’au rayonnement de l’abbaye.
Temps de silence
Cherchons, à son exemple, à recevoir du Christ la grâce de vivre pleinement notre vocation de baptisés y compris dans les tâches les plus matérielles.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Justin
Pour nous, qui devons au Christ le bonheur de connaître Dieu, nous avons reçu non la circoncision de la chair, mais celle de l’esprit ; nous l’avons reçue dans le baptême, grâce à la miséricorde divine qui nous a affranchis du péché.