Soyons saints octobre
Bienheureux Jacques Griesinger d’Ulm
Faire passer la lumière
Devenu dominicain sur le tard, Jacques Griesinger (1407-1491), peintre verrier de profession, orna plus d’une église de ses œuvres. Natif d’Ulm, il part en pèlerinage à Rome, à 25 ans, puis intègre par nécessité les troupes du roi d’Aragon. Jeune homme pieux et chaste, dégoûté des mœurs de l’armée, il entre comme simple frère laïc chez les dominicains de Bologne. Frère Jacques est la modestie même, humble, patient, souriant et prompt à obéir. Un jour qu’il surveille la cuisson d’un vitrail, moment délicat où d’une seconde à l’autre tout peut se perdre, on l‘appelle pour une tâche, il quitte tout. Jamais vitrail n’eut couleurs plus chaudes, ni lumineuses. Toujours disponible pour servir ses frères, il aimait à dire : « La charité, c’est la robe nuptiale, sans elle pas d’accès au festin ! » Il meurt les bras en croix.
Fidèle serviteur de son Seigneur, frère Jacques a passé sa vie en suivant l’exemple du Maître « doux et humble de cœur ».
Temps de silence
Fortifiés par sa prière, implorons du Seigneur la grâce de savoir rire de nous-mêmes avec un humble humour.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Faustine
Avant chaque grande grâce, mon âme est soumise à une épreuve de patience car je pressens cette grâce mais ne la possède pas encore. Mon esprit brûle d’impatience mais l’heure n’est pas venue.