Soyons saints octobre
Bienheureux Josef Mayr-Nusser
La grâce de dire « non »
« Seul le Christ a le droit de jouir d’une autorité entière et d’être chef, notre condottiere », avait écrit Josef Mayr-Nusser (1910-1945). Natif de Bolzano, ce laïc marié, père d’un enfant et commercial dans le textile, est un actif à la vie spirituelle intense, formé à l’école de l’Action catholique et à celle de Thomas More – qui refusa d’abdiquer sa liberté de conscience devant Henri VIII. À 22 ans, Josef a épousé Hildegarde et, à 24 ans, il préside la jeunesse catholique du Tyrol du Sud. Entraîneur d’hommes, repéré par les autorités nazies qui ont soumis l’Italie du Nord, Joseph est agrégé de force aux SS. Conduit à Könitz pour y être formé, il refuse tout haut l’obéissance inconditionnelle au Fürher qu’il juge blasphématoire. Il meurt de la dysenterie et des mauvais traitements, dans le train qui l’emporte à Dachau.
Comme laïc, Josef Mayr-Nusser a compris que la sainteté n’était pas réservée à quelques-uns. Ainsi a-t-il donné sa vie pour suivre son guide, le Christ.
Temps de silence
Par son intercession, prions l’Esprit Saint de nous donner la force de toujours choisir l’obéissance à l’Évangile.
Ce mois-ci, à l’écoute de sainte Faustine
Dieu ne se donne pas à une âme bavarde qui bourdonne comme un faux-bourdon dans la ruche, mais ne fait pas de miel. Elle est vide à l’intérieur. Il n’y a en elle ni vertus fondamentales, ni intimité avec Dieu.