Soyons saints août
Bienheureux Émeric de Quart
Pasteur ferme et prudent
Placée comme un clin d’œil du ciel dans la chapelle de la Conception de la cathédrale d’Aoste, la châsse d’Émeric de Quart rappelle que cet évêque instaura la « fête de l’Immaculée Conception de la Vierge », en 1311. Issu de la noble maison d’Aoste, fils du seigneur de Quart mais peu à l’aise avec les mondanités, il choisit un autre Seigneur, se forme à Turin, vit en solitaire dans la contemplation et la prière, puis se consacre au salut des âmes comme chanoine de la collégiale de Saint-Ours. Élu évêque d’Aoste en 1301, Émeric donne toute sa mesure : réforme du clergé, synode diocésain, construction d’églises, visites pastorales, austérité pour lui-même, aumônes en nombre. Sous la conduite douce et ferme de cet esprit brillant et fort, la foi se réveille et le salut gagne les âmes. L’épiscopat d’Émeric dura onze ans.
Jésus est le bon berger, le vrai pasteur qui a donné sa vie pour ses brebis, et à sa suite, le bienheureux Émeric de Quart s’est dépensé sans compter pour prendre soin du peuple de Dieu.
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, n’hésitons pas à nous engager dans les missions qui peuvent nous être confiées au sein de l’Église.
Ce mois-ci, à l’écoute de Maurice Tornay
Je suis à me demander, par instants, si l’enfer est possible, en ce sens qu’il y aurait des hommes assez fous pour aller s’y précipiter quand Jésus est là, Cœur ouvert, prêt à nous envelopper de la flamme de son amour éternel !
