dimanche 7 janvier
Épiphanie du Seigneur
Que tous les peuples adorent le Créateur
de l’univers qui vient au secours
de notre monde en détresse.
Bonne fête ! Raymond, Aymon, Raymonde,
Aldric, Aldéric
L’Adoration des mages,
Albrecht Dürer (1471–1528),
New-York, MET.
Par un autre chemin
Père Sylvain Brison
Beaucoup de mystères entourent ces mages venus d’Orient : qui sont-ils ? Combien sont-ils ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils exactement ? Pourquoi cette étrange caravane, certainement bien onéreuse ? Seul l’objet de leur long voyage nous est sobrement dévoilé : ils sont venus se prosterner devant le roi des Juifs qui vient de naître. Nous ne savons rien d’autre de précis, si ce n’est qu’ils sont guidés par des signes qu’ils savent interpréter : l’étoile qui est apparue à l’orient et les images des songes qui indiquent le moment et les voies de retour. Tout est là, comme si leur voyage était ce qu’il y a de plus important à recevoir de leur expérience. Sans doute peut-on relire ce récit comme la figure de notre propre pèlerinage terrestre. Dans l’itinéraire de notre vie, sommes-nous, nous aussi, suffisamment attentifs aux signes de Dieu pour nous mettre en route ? Quelle est l’étoile à l’orient qui nous fera aller au-devant de celui qui vient à notre rencontre ? Et quand nous l’avons enfin rencontré, nous laissons-nous suffisamment travailler par l’Esprit de Dieu pour avancer sur de nouveaux chemins, tels ces mages qui ne rentrent pas chez eux comme avant ? Vivons-nous notre vie humaine et chrétienne à l’image de ces mages qui répondent à un appel qui les dépasse et qui en repartent transformés ? Le mystère de l’épiphanie du Seigneur dépasse de beaucoup les mystères de nos vies : il les éclaire de la lumière divine pour que nous puissions avancer par d’autres chemins que ceux que nous connaissions : les chemins du Royaume. n
Retrouvez notre suggestion de prière universelle pour la messe ci-dessous. Ces intentions sont à adapter en fonction de l’actualité et de l’assemblée qui célèbre.