Soyons saints octobre
Saint Anastase l’apocrisiaire
La vérité avant tout
Disciple de Maxime le Confesseur, martyrisé en 662, Anastase est apocrisaire du pape, c’est-à-dire légat, auprès de l’empereur à Constantinople. Arrêté sur l’ordre de Constance II, favorable au monothélisme, il est envoyé en exil sur les bords de la mer Noire, d’abord à Trébizonde, en Anatolie, puis à Messembria, en Thrace. Reconduit dans la capitale, il est finalement condamné par un concile schismatique, ce qui lui vaut, à l’égal de Maxime, d’être amputé de la main droite et d’avoir la langue coupée. Dès lors, il est renvoyé en exil dans le lointain Caucase où il meurt d’épuisement en 666. De ses nombreux écrits nous sont parvenus, entre autres, un compte rendu du procès de Maxime le Confesseur et une longue lettre à Théodose de Gangres où il donne le témoignage des Pères sur les deux volontés du Christ, divine et humaine.
Saint Anastase l’apocrisiaire a fondé sa vie sur la parole du Christ : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres », sans hésiter à payer cette liberté par des supplices.
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, poursuivons l’étude et la prière afin d’entrer toujours plus profondément dans le mystère du Christ.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Antoine Chevrier
En nous, c’est l’Esprit Saint qui doit produire tout l’extérieur. Il faut commencer à mettre en nous l’Esprit de Dieu et, quand il y est, il fait comme la sève de l’arbre, il produit en nous tout l’extérieur.