Soyons saints février
Saint Ansbert
Le service du grand Roi
Au milieu d’une cour dissolue, Ansbert de Chaussy († v. 695), chancelier du roi de Neustrie et de Burgondie Clotaire III, sait préserver sa droiture et son intégrité. Lorsque sa fiancée, la future sainte Angadrême, décide d’embrasser la vie monastique à Oroër-des-Vierges, près de Beauvais, Ansbert profite de la mort du roi, en 673, pour entrer à l’abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle, entre le Havre et Rouen, dont il sera le troisième abbé. Dès lors, il sert la cour d’une manière toute nouvelle, devenant le confesseur du roi Thierry III, qui le nomme évêque de Rouen à la suite de saint Ouen, mort en 684. En dépit de sa juste gouvernance du diocèse, Ansbert s’attire l’inimitié de Pépin de Herstal, le maire du palais, qui l’exile au monastère de Haumont, sur la Sambre, où, fidèle serviteur, il remet son âme entre les mains du Père.
Dieu très bon, tu as donné au prophète Amos un regard lucide, et tu as aimé la fidélité d’Ansbert et sa pureté de cœur.
Temps de silence
À l’intercession de saint Ansbert, accorde à ceux qui exercent une charge publique de demeurer intègres
et droits.
Ce mois-ci, à l’écoute de Joséphine Bakhita
La seule chose qui me plaît, c’est de contenter le Patron, et mes supérieures. Vous croyez que c’est facile, de contenter le Patron ? Pourtant je fais tout ce que je peux. Le reste, c’est lui qui le fait.