Soyons saints mars
Saint Ardon
Moine avant tout
Ardon († 843), initialement connu sous le nom de Smaragde (émeraude, en grec), entre à l’abbaye d’Aniane, en Languedoc. Saint Benoît d’Aniane, grand réformateur de l’ordre bénédictin, alors premier abbé de l’abbaye, remarque Ardon et le nomme directeur de l’école abbatiale. Il fait également de lui son compagnon de voyage dans le cadre de ses missions auprès du fils de Charlemagne, Louis le Pieux. À la mort de son père, en 814, Louis, devenu empereur, décide d’installer Benoît d’Aniane dans un monastère près d’Aix-la-Chapelle. Rentré en Languedoc, Ardon assure alors l’administration du monastère jusqu’à l’élection du nouvel abbé. À la mort de Benoît, les moines demandent à Ardon d’être son hagiographe. Rassemblant alors de nombreux témoignages, Ardon rédige la Vita Benedicti abbatis Anianensis et Indensis.
Seigneur Jésus, tu es allé à l’écart pour prier le Père et, à ta suite, Ardon a cherché Dieu dans le silence de la vie monastique.
Temps de silence
Par l’intercession de saint Ardon, inspire-nous de comprendre mieux ce qu’est le silence intérieur.
Ce mois-ci, à l’écoute de Cyrille de Jérusalem
La graine de moutarde est toute petite mais elle recèle une énergie de feu. De même la foi accomplit dans une âme les plus grands exploits en un clin d’œil.