Soyons saints février
Saint Bonose
Fidélité à l’Église
Lorsque saint Paulin, évêque de Trèves, meurt en exil en 358 en Asie Mineure, Bonose († 387) est désigné pour lui succéder. En cette période complexe où les empereurs se mêlent des affaires de l’Église, la chrétienté est déchirée par les hérésies. Il faut à Bonose une grande énergie pour réussir, par un zèle infatigable, à maintenir la saine doctrine du concile de Nicée dans tout son diocèse. Ami d’Hilaire de Poitiers, il peut reprendre pour son compte les paroles de ce dernier : « J’en ai conscience, Père, Dieu tout-puissant, […] ce don de la parole que tu m’as accordé ne peut pas m’apporter un plus grand bienfait que celui-ci : te servir par la prédication et montrer qui tu es. Tu es le Père, celui du Fils unique de Dieu. Je dois le montrer soit au monde qui l’ignore, soit à l’hérétique qui le refuse » (saint Hilaire, Traité sur la Trinité).
Le Seigneur nous invite à marcher dans la paix et la droiture, et Bonose s’est appliqué à défendre la loi de la vérité.
Temps de silence
Par l’intercession de saint Bonose, demandons au Christ de renouveler notre foi et notre charité.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Damien
C’est dans ce divin Cœur que nous trouvons des armes pour nous défendre, des secours puissants contre les tentations et les plus purs délices dans cette vallée de larmes.
