Soyons saints mars
Saint Cyriaque
Ferveur et humilité
A la fin du iiie siècle, Trèves sur le cours de la Moselle est une importante capitale romaine où Constance Clore, le père de l’empereur Constantin, a établi sa résidence. C’est là que Maximin, un Poitevin, est nommé évêque vers 341. Il avait, parmi ses clercs, un dénommé Cyriaque (ou Quiriaque) dont la piété lui valut quelques déboires car la sainteté attire parfois des inimitiés. Cyriaque aimait se retirer la nuit dans des oratoires pour prier en silence, mais d’aucuns y virent l’occasion de ternir sa réputation en faisant croire que ses sorties nocturnes avaient un but moins honorable. La rumeur bien enrobée arriva jusqu’à l’évêque qui s’indigna, puis douta et finalement s’en remit à la providence divine pour discerner le vrai du faux. L’évêque finit par reconnaître la sainteté du prêtre qui humblement put continuer à servir et à prier.
Le péché de la calomnie a poussé Jésus à la croix, et à sa suite, saint Cyriaque a lui aussi été victime de fausses accusations.
Temps de silence
Que la prière de saint Cyriaque nous aide à affronter avec patience les calomnies et les médisances dont nous sommes l’objet, sans renoncer à faire droit à la vérité.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Patrick
D’où me vint cette sagesse, qui n’était pas en moi, qui ne savais pas le nombre des jours et ne connaissais pas Dieu ? D’où me vint ensuite ce don si grand et si salutaire de connaître Dieu et le chérir ?
