Soyons saints janvier
Saint Ferréol
Pasteur d’un peuple
Il ne fait pas très bon vivre dans le royaume franc du vie siècle où les intrigues de la reine Frédégonde, épouse de Chilpéric Ier, jettent le pays dans d’interminables guerres fratricides. Ferréol, dont nous ne savons rien de la vie personnelle, est évêque d’Uzès dans cette période troublée. Des jalousies diverses le font condamner à l’exil auquel il se plie sans contestation. Mais après trois ans, il est rappelé à son siège, blanchi de toutes accusations. Il continue de gouverner son diocèse jusqu’à sa mort en 581. Il est connu pour avoir fondé un monastère dans la ville d’Uzès, et lui avoir donné une règle spécifique, comme cela se pratiquait à l’époque. Les grandes règles d’Augustin, de Colomban ou de Basile servaient de base à une interprétation originale possible, en attendant que la nouvelle règle de saint Benoît se répande.
En des temps très agités, saint Ferréol est demeuré guidé par la Parole : « N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler. »
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, recherchons dans les périodes de troubles le secours de la parole de Dieu et de la prière pour discerner la volonté de Dieu.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Alix Le Clerc
Je lui offrais mon corps pour être moulu en mille pièces, pourvu qu’il établisse mon âme en sa grande pureté. Je proposais que désormais, je ferais tout ce que je saurais être le plus agréable à Dieu.
