Soyons saints septembre
Saint Habib
La foi au grand jour
Le diacre Habib officie à Édesse, en Syrie, au ive siècle, dans l’une des plus riches provinces de l’Empire romain. Réchappé de la persécution des empereurs Galère et Maximien, durant laquelle ses amis Gurias et Samonas ont été cruellement exécutés (306), il est rattrapé par celle de Licinius, en 322. Il se cache longtemps, mais, excédé par cette vie de paria, il finit par se présenter au préfet persécuteur Lysanias. On ne lui épargne ni les interrogatoires, ni les tortures avant de le condamner à être brûlé vif. Au pied du bûcher, il donne le baiser de paix à sa mère, sa famille, ses amis. Son corps miraculeusement épargné par les flammes est enterré auprès de ses amis Gurias et Samonas, sur la colline de Bethalahqiqla, aux portes de la ville. Auprès de leur tombeau, les miracles ont fleuri, rapporte la tradition syriaque.
Jésus a promis d’ouvrir les portes du Royaume à ceux qui auraient tenu bon dans les épreuves, et le corps de saint Habib fut préservé en signe de sainteté.
Temps de silence
À sa prière et à son exemple, demeurons fermes dans la foi quels que soient nos signes de faiblesse.
Ce mois-ci, à l’écoute de Silouane l’Athonite
Le moine prie avec des larmes pour le monde entier et c’est en ceci que consiste son œuvre principale. Grâce aux moines, la prière ne cesse jamais sur la terre. Si la prière cessait, le monde périrait.