Soyons saints décembre
Saint Israël
Docile et sage
Dans une main un livre, dans l’autre le bâton de chantre. Les attributs iconographiques de saint Israël († 1014) illustrent les talents qu’il mit au service de l’Église. Chanoine de l’abbaye du Dorat, en Limousin, et auteur d’une vie du Christ en langue d’oc, il est remarqué par l’évêque de Limoges qui le réquisitionne pour son école cathédrale. Avec zèle, Israël se remet à l’étude. L’évêque lui confie d’autres responsabilités qu’il endosse avec abnégation : vicaire général, grand chantre du Dorat, conseiller à la cour de Robert le Pieux, doyen du chapitre de Saint-Junien. En tout, il fait merveille, prenant le temps de porter secours aux hommes atteints par le mal des ardents, provoqué par l’ergot du seigle. De retour à l’abbaye du Dorat, il y forme des disciples fameux, comme saint Théobald ou saint Gautier de Lesterps.
Saint Israël n’a pas ménagé sa peine au service de l’édification de l’Église du Christ, fidèle au commandement : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples. »
Temps de silence
Par son intercession, demandons la grâce de discerner quels talents nous pouvons mettre au service de l’Église et de son annonce de l’Évangile.
Ce mois-ci, à l’écoute de Catherine Labouré
Si, en ce moment, une personne était assez puissante pour m’offrir de posséder, non un royaume, mais tout l’univers, je regarderais cela comme la poussière de mes souliers.