Soyons saints février
Saint Jacut
Moine et abbé
Si l’existence de saint Jacut (vie siècle) est certaine, les détails de sa vie le sont moins. Possiblement né en Bretagne insulaire, il est élevé sous la férule de saint Budoc, abbé d’un monastère situé sur l’île de Lavrec, près de Bréhat, en Armorique. Formé par un si grand connaisseur du monachisme celtique, il décide de se retirer dans la solitude de Landoac, avec un autre moine, Guéthenoc, dont on le dit souvent frère jumeau. Par le sang nul ne peut l’affirmer, mais par la foi certainement. Bientôt, ces deux hommes sages attirent quelques disciples. C’est ainsi qu’une abbaye voit le jour, qui plus tard prendra le nom de Saint-Jacut-de-la-Mer et se maintiendra vivante jusqu’à la Révolution. Humble abbé breton, Jacut contribue à l’évangélisation de l’Armorique, dont une partie, accueillant de nombreux immigrés issus de la Bretagne insulaire (Grande-Bretagne), devient la petite Bretagne.
À l’image du Christ se retirant à l’écart pour prier, saint Jacut a recherché la solitude pour se faire proche du Maître.
Temps de silence
Que sa prière et son intercession nous inspirent de prendre les temps de prière personnelle où le Seigneur nous attend.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Damien
Vous qui avez rendu la vue à l’aveugle-né, illuminez-moi. Vous qui avez guéri les lépreux, purifiez-moi. Vous qui avez fait que Lazare se lève du tombeau, éveillez-moi.