Soyons saints novembre
Saint Lazare l’Iconographe
Peinture et Incarnation
D’origine arménienne, le moine Lazare, doué pour la peinture, « écrit » des icônes à Constantinople, au ixe siècle. L’Empire byzantin est encore en pleine crise iconoclaste : peut-on, oui ou non, représenter le Christ, sa mère et les saints ? L’empereur Théophile est le dernier empereur à interdire le culte des icônes, et Lazare est alors tout bonnement jeté aux égouts. Il en réchappe, mais pour l’empêcher de peindre, on lui brûle la paume des mains. L’arrivée au pouvoir de l’empereur Michel III apaise les tensions. Lazare, réhabilité dans ses fonctions de peintre, est choisi comme émissaire auprès du pape à Rome pour chercher des voies concrètes en vue de rétablir la concorde et l’unité de toute l’Église. Au retour d’un second voyage, vers 867, Lazare rend son âme à Dieu, et contemple désormais son modèle dans le face-à-face éternel.
Fidèle à la foi en l’Incarnation, Lazare a défendu dans la paix la possibilité de vénérer des images du Sauveur pour mieux le prier et l’adorer.
Temps de silence
À l’exemple et à la prière de saint Lazare l’Iconographe, rendons grâce au Fils qui, par son incarnation, a permis aux hommes de manifester sa présence par une image faite de main d’homme.
Ce mois-ci, à l’écoute des bienheureux
Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi
On travaille avec une plus grande efficacité lorsque la confiance nous prend sous son aile et nous place sous le regard tant aimé de Dieu. On travaille si bien avec Lui, appuyé contre son Cœur si tendre (Maria).






