Soyons saints février
Saint Mateo Correa Magallanes
Fidélité
Le secret de la confession n’est pas un vain mot ! Pour avoir gardé le silence sur la confession de ses compagnons d’infortune, Mateo Correa Magallanes (1866-1927) a payé le prix fort. Né à Tepechitlán, dans le diocèse de Zacatecas au Mexique, Mateo est curé de paroisse quand éclate la persécution qui va mettre le Mexique à feu et à sang. À partir de 1910, il est obligé, comme beaucoup, de se cacher et d’exercer un ministère souterrain. En 1926, il est arrêté. Le général de la place lui demande alors d’aller entendre en confession ses codétenus, tous Cristeros. Ayant achevé sa mission consolatrice, il se voit intimer l’ordre, un pistolet sur la tempe, de dire ce qu’il a entendu. « Vous pouvez me tuer, dit-il, mais sachez qu’un prêtre doit savoir garder le secret de la confession. Je suis prêt à mourir. » Il est aussitôt abattu.
Aux yeux du monde, le sacrifice du prêtre des Cristeros semble vain, mais Mateo Correa Magallanes sut mettre l’inviolabilité de la conscience au-dessus de l’apparente consolation de survivre.
Temps de silence
Avec l’aide du martyr de la confession que fut saint Mateo, prions le Père de nous renouveler dans l’amour du sacrement de réconciliation. Qu’ayant vaincu nos peurs et nos doutes, nous nous jetions dans ses bras miséricordieux.
Ce mois-ci, à l’écoute de Grégoire de Narek
Que demeure la lampe de l’espérance, et la nuit même deviendra aurore !