Soyons saints juin
Saint Maxime de Turin
Pasteur infatigable
De Maxime, on connaît peu la vie mais, dans les écrits qui nous sont parvenus, il est possible de cerner sa personnalité et son œuvre. Seul Gennade de Marseille parle de lui comme évêque de Turin et indique qu’il mourut « pendant le règne d’Honorius et de Théodose le Jeune », soit entre 408 et 423. Pasteur en temps de crise – invasions barbares –, il recommande trois armes à ses fidèles inquiets : « Prière, miséricorde et jeûne », les trois devant être tenus ensemble. Il cherche à la fois à convertir les populations païennes, à lutter contre les hérésies, et à montrer la nécessité de vivre en cohérence avec la foi professée. Parfois dure, sa parole est compensée par des accents d’affection sincère. Écrivain prolifique, il laisse un très grand nombre de « sermons » et d’« homélies » où l’Écriture tient une place fondamentale.
À ses disciples, Jésus a révélé être le Chemin, la Vérité et la Vie, et par fidélité à la Révélation, saint Maxime de Turin n’a pas ménagé ses efforts pour le faire connaître.
Temps de silence
À son exemple, trouvons dans l’étude de l’Écriture et la connaissance de la Tradition de l’Église une voie sûre vers le Christ.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Justin
C’est pour l’homme que ce Dieu d’une infinie bonté a tout fait sortir du néant ; et si l’homme sait, par ses œuvres, répondre à tant d’amour et à ses hautes destinées, il méritera d’être heureux de sa félicité.