Soyons saints mai
Saint Michel de Synnade
Diplomatie et conciliation
La liturgie des Églises d’Orient ne saurait se concevoir sans les icônes. Dans la querelle iconoclaste qui agite l’Église aux viie et viiie siècles, les moines d’Orient ont été, de ce fait, d’ardents défenseurs des « images ». Saint Michel est l’un d’eux. Tiré de son monastère pour être évêque de Synnade, en Phrygie (actuelle Turquie), il signe le concile de Nicée II, qui se prononce contre l’iconoclasme. À Bagdad auprès du calife abbasside, il négocie la paix, puis part accompagné de la délégation grecque signer avec Charlemagne le traité de paix d’Aix-la-Chapelle, et pousse jusqu’à Rome le faire confirmer par le pape Léon III. De retour à Constantinople, il se heurte au nouvel empereur, Léon V l’Arménien qui ranime l’iconoclasme. Conciliation ne signifiant pas compromis, il s’oppose au tyran et meurt après onze ans d’exil, en 826.
Pour nous assister, le Père a envoyé le Défenseur, l’Esprit Saint qui nous enseigne la vérité, et Michel, moine du Bosphore, a été choisi comme métropolite de Synnade, en Phrygie, pour défendre la foi.
Temps de silence
À la prière de saint Michel de Synnade, supplions le Seigneur de façonner notre cœur et notre intelligence pour que nous soyons attentifs à protéger la foi en maintenant la communion autour de nous.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Ursule Ledóchowska
Profitez, malgré la paresse de la nature, des « moments perdus ». Lorsque vous avez à attendre, en traversant une rue, d’un endroit à l’autre, priez, priez.