Soyons saints décembre
Saint Nimatullah Kassab al-Hardini
Homme eucharistique
Fils d’une famille de six enfants, dont quatre adoptèrent la vie monastique ou sacerdotale, Nimatullah (1808-1858) est un moine libanais, dont saint Charbel a été l’élève. Professeur de théologie morale au monastère Saint-Cyprien-et-Sainte-Justine de Kfifane (nord de Beyrouth), il est un pasteur d’âmes remarquable, connu aussi pour son habileté dans la reliure de manuscrits. Une icône le représente agenouillé, mains levées au ciel en forme de croix et les yeux fixés sur le tabernacle. Sa journée est divisée en deux parties : la première pour se préparer à célébrer l’eucharistie, la seconde pour en faire l’action de grâce. Pendant les deux guerres civiles de 1840 et 1845, il souffre avec son peuple et s’offre en holocauste pour le Liban. « Le sage est celui qui sauve son âme », répétait-il. Remis à Marie, il meurt d’une pneumonie.
Seigneur Jésus, tu nous as donné l’eucharistie comme mémorial de ta Passion et ta résurrection, et saint Nimatullah Kassab al-Hardini a placé la célébration de la messe au cœur de ses journées.
Temps de silence
Par son intercession, accorde-nous d’entrer toujours plus profondément dans ton mystère pascal pour en vivre de nouveau chaque jour.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Alain de Solminihac
Lorsque les âmes qui aiment vraiment Dieu trouvent une occasion difficile, dans laquelle il faut souffrir grandement ou être humilié, c’est alors qu’elles peuvent témoigner à Dieu l’amour qu’elles lui portent.