Soyons saints mars
Saint Pacien
Le pardon avant tout
Pacien († v. 390) est surtout connu grâce à son fils Flavius Dexter, haut fonctionnaire sous l’empereur Théodose Ier. Ami de saint Jérôme, Dexter lui demanda d’écrire un De viris illustribus, ouvrage où il cite Pacien. Espagnol raffiné, passionné de Virgile, Pacien décide, à la mort de sa femme, de devenir prêtre. Il sera ensuite évêque de Barcelone. On possède de lui des lettres, dont trois adressées à Simpronianus, un disciple de Novatien. Rigoristes, les novatiens refusaient, entre autres, la réintégration dans l’Église de ceux qui avaient failli durant les persécutions, les lapsi. Pacien, dans ses lettres, insiste sur le pardon confié à l’Église par le Seigneur lui-même. Dans son exhortation à la pénitence, il se montre encore tenant de la pénitence publique, mais en réduit l’usage aux cas d’idolâtrie, d’adultère et d’homicide. Il mourut très âgé.
Dans ses paraboles, le Seigneur engage ses disciples à la miséricorde et Pacien a retenu cet enseignement et l’a mis en pratique.
Temps de silence
Que sa prière nous aide à toujours mieux comprendre l’enseignement de Jésus et à en vivre en témoins.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Patrick
Je me suis dépensé pour vous, et parmi vous, et partout où j’allais pour vous au milieu des dangers ; par le don du Seigneur, j’ai tout fait très volontiers pour votre Salut.