Soyons saints septembre
Saint Remacle
Allez aux périphéries
L’évangélisation de la Gaule mérovingienne repose sur l’action de saints évêques, parmi lesquels figure Remacle († v. 670). Attiré par l’idéal des moines irlandais venus sur le continent, il quitte son Aquitaine natale et entre à Luxeuil, monastère de Haute-Saône fondé par saint Colomban. Saint Éloi, ministre du roi Dagobert, le choisit pour abbé de la fondation de Solignac, en 632. Il y adopte une règle bénédictine mêlée des coutumes de Luxeuil. Vers 650, Éloi, devenu évêque de Noyon, l’envoie en mission dans la vaste solitude de la forêt d’Ardenne, chez un peuple rétif au message de l’Évangile et ayant déjà mis à mort deux évêques. Remacle y fonde deux monastères : Malmédy et Stavelot, dont le rayonnement dura dix siècles. Évêque abbé, il succède à saint Amand sur le siège de Tongres-Maastricht jusqu’à sa mort.
Le Christ a envoyé ses disciples comme des brebis au milieu des loups, et, par obéissance, saint Remacle n’a pas hésité à aller porter les fruits de l’Évangile au péril de sa vie.
Temps de silence
Demandons, par son intercession, le courage de vivre en témoins de l’Évangile sans en attendre de gratification immédiate.
Ce mois-ci, à l’écoute de Silouane l’Athonite
Je ne désire rien d’autre que de prier pour les autres comme je le fais pour moi-même. Prier pour les hommes veut dire : donner le sang de son propre cœur.