Soyons saints août
Saint Symphorien
Déboulonneur de faux dieux
Au iiie siècle, Autun, grande cité romaine, est encore païenne. Symphorien, 20 ans, fils du préteur chrétien Faustus, vient troubler une procession célébrant la déesse Cybèle. Outrage impardonnable. Arrêté sur le champ, Symphorien est mené au gouverneur Héraclius. Accusé de sacrilège envers les dieux et de mépris des lois, il est sommé de se soumettre. « Je crains le Dieu tout-puissant qui m’a créé, et je ne sers que lui. Tu as puissance sur mon corps, tu n’auras pas mon âme », répond Symphorien. Condamné à mourir par le glaive, il est conduit hors de la ville. Du haut des remparts, telle la mère des martyrs d’Israël (cf. 2 M 7), sa mère Augusta, l’encourage : « Mon fils, mon fils Symphorien, souviens-toi du Dieu vivant. Aujourd’hui la vie ne t’est pas enlevée, elle est changée en vie meilleure. » Il est décapité vers 275.
« Je suis la vigne, et vous, les sarments », a dit le Seigneur, et Symphorien s’est fixé sur la vraie vigne pour porter du fruit.
Temps de silence
À l’exemple de saint Symphorien, cherchons dans le Christ une source vivifiante de joie et d’espérance lorsque notre foi vacille.
Ce mois-ci, à l’écoute de Maurice Tornay
La prière est le seul remède contre l’endurcissement et la stérilité, sachant qu’elle est la voie à la vie éternelle.