Soyons missionnaires octobre
Saint Étienne-Théodore Cuenot
(fêté le 14 novembre)
Berger d’un peuple
Peu attiré par le ministère paroissial, Étienne-Théodore Cuenot (1802-1861) entre aux Missions étrangères de Paris et embarque pour le Tonkin, à 26 ans. Nommé évêque, il administre la mission entre l’Annam et la Cochinchine pendant plus de vingt-cinq ans, dans un contexte de persécution larvée ou sanglante. Les deux axes de sa pastorale sont la formation et le développement d’un clergé indigène, et l’implication des laïcs dans l’évangélisation : les catéchistes les plus solides aident les prêtres à engager le dialogue avec les non-chrétiens, les jeunes évangélisent ceux de leur âge, etc. Lorsque la persécution se durcit, il reste car « le bon Pasteur […] donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10, 11). Jeté dans une écurie d’éléphants, il meurt à Binh Dinh, épuisé par les épreuves, le jour précédant l’arrivée de l’ordre de sa décapitation.
Seigneur, toi le bon pasteur, tu nous as donné de passer des ténèbres à la lumière de la vérité, et Étienne-Théodore fut un infatigable témoin de l’Évangile.
Temps de silence
Éveille, par l’intercession de saint Étienne-Théodore Cuenot, notre désir de dialoguer fraternellement avec des non-chrétiens.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Théophane Vénard
Il n’y a que peu d’utilité dans la tristesse, en sorte qu’au sein de l’abattement et du dégoût et de toute espèce de souffrances, il faut prendre son cœur à deux mains et lui faire crier malgré lui : Vive la joie quand même !