Soyons saints septembre
Saint Ysarn
Bienveillant homme de Dieu
« Il fut un homme de Dieu, artisan de la paix. À tous, il apporta la joie. Ce qu’il enseignait, il l’appliquait. » Telle est l’épitaphe que l’on peut lire dans la crypte de Saint-Victor qui abrite le tombeau de saint Ysarn, ou Isarn (977-1043), à Marseille. Figure de proue du monachisme provençal, ce Toulousain, élevé par les chanoines de Saint-Antonin, à Pamiers, reçoit l’habit monastique des mains de l’évêque d’Adge lorsqu’il choisit l’abbaye de Saint-Victor. Il en devient l’abbé en 1020, y restaure la vie régulière et contribue grandement à son essor. Austère pour lui-même, il s’accorde de courtes nuits et on le trouve souvent à l’aube, transi, dans la crypte des martyrs. Bienveillant et pacifique, il soutient les pauvres et les paysans face aux puissants, et rachète aux Arabes des moines de Lérins raflés lors de razzias.
« Sous les apparences les plus banales, il dissimulait le trésor le plus précieux des vertus et des bonnes œuvres. » C’est ainsi qu’Ysarn, durant toute sa vie, s’appliqua à suivre le Seigneur, doux et humble de cœur.
Temps de silence
À l’exemple de saint Ysarn, demandons à l’Esprit Saint de nous aider à soigner notre vie intérieure afin de devenir de crédibles témoins de l’Évangile.
Ce mois-ci, à l’écoute de Silouane l’Athonite
Le Saint-Esprit ressemble à une mère pleine de tendresse. Comme une mère aime son enfant et le protège, ainsi le Saint-Esprit nous protège, nous pardonne, nous guérit, nous instruit, nous réjouit.