Soyons saints juillet
Sainte Alphonsa de l’Immaculée-Conception
La petite voie d’amour
Impressionnée par la vie de Thérèse de Lisieux, Anna Muttathupadathu (1910-1946), jeune orpheline du Kerala, choisit de devenir sainte. Plus tard, la belle jeune fille échappe au mariage prévu par sa famille en mettant le pied dans le feu le jour de ses fiançailles. À 17 ans, elle entre chez les clarisses et devient sœur Alphonsa de l’Immaculée-Conception. Souvent malade et alitée, elle garde le sourire et sa joie de vivre. Dans une lettre de février 1946, elle écrit : « Je me suis complètement donnée à Jésus. Qu’il fasse de moi comme il l’entend. Mon seul désir en ce monde est de souffrir pour l’amour de Dieu et de me réjouir en le faisant. » Elle connaîtra des souffrances cachées, chaque vendredi, suscitant l’incompréhension et la jalousie parmi ses sœurs. Elle est la première sainte de l’Église catholique syro-malabare.
Que représente l’existence de sainte Alphonsa de l’Immaculée-Conception aux yeux du monde ? Mais la force de Dieu se déploie dans la faiblesse de ceux qui acceptent de ne pas prétendre être la source de la vie.
Temps de silence
Par sa prière, contemplons l’humilité du Christ qui s’est anéanti, prenant la condition d’esclave, et confions-lui nos faiblesses pour qu’elles soient fécondes.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Pierre Chrysologue
La prière frappe à la porte, le jeûne obtient, la miséricorde reçoit. Prière, miséricorde, jeûne : les trois ne font qu’un et se donnent mutuellement la vie. Celui qui en pratique seulement un ou deux, celui-là n’a rien.