Soyons saints juin
Sainte Érentrude
Les chemins de l’annonce
Apparentée à saint Rupert, Érentrude († v. 718) accepta de partager avec lui les fatigues de l’évangélisation de la Bavière, où les pratiques païennes avaient recouvert la première annonce de la foi chrétienne. Rupert décide d’attacher à son siège épiscopal, future ville de Salzbourg, un monastère féminin qu’il installe sur le Mont-des-Nonnes, littéralement Nonnberg. Il y place Érentrude comme abbesse. Outre la prière, le travail missionnaire des moniales consiste à éduquer les jeunes filles. Mais voilà que le temps de mourir est venu pour Rupert. Érentrude, au nom de leur collaboration, le supplie de prier Dieu pour qu’elle le suive dans l’éternelle patrie. Rupert mort lui apparaît bientôt : « Viens, chère sœur, au Royaume que tu as si vaillamment conquis. » Tombée malade, elle trépasse sans tarder. Ce que femme veut !
Ce n’est pas le désir de mort qui poussait Érentrude à demander le trépas, mais la soif de l’amitié éternelle avec Dieu qu’elle avait déjà fidèlement servi.
Temps de silence
Soutenus par sa prière, invoquons le Père et demandons-lui la grâce de préparer notre mort en vivant l’Évangile sur la terre.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Édouard Poppe
« Venez et suivez-moi » (Mc 1, 17). C’est bien de vous suivre, et non pas de me mettre à la suite de tel ou tel autre, que vous demandez.