Soyons saints janvier
Sainte Genoveva Torres Morales
La tendresse de Dieu
La vie de Genoveva (1870-1956) semble marquée par l’épreuve dès son plus jeune âge : orpheline à 8 ans, elle doit s’occuper seule de son petit frère ; puis elle connaît la maladie et doit être amputée d’une jambe. Lors de son hospitalisation à la « Maison de la Miséricorde » de Valence, en Espagne, elle complète sa formation tandis que grandit en elle le désir de se consacrer à Dieu. À 24 ans, avec deux amies, elle fonde la Société angélique, dédiée à l’aide des femmes seules et à l’adoration eucharistique. Toute sa vie, elle dirige sa fondation, qui reçoit l’approbation pontificale et devient la congrégation des sœurs du Sacré-Cœur-de-Jésus-et-des-Saints-Anges. Genoveva est réputée pour sa grande tendresse. Elle meurt en odeur de sainteté, et les gens l’invoquent sous le titre de l’« ange de la solitude ».
Le Seigneur Dieu a révélé à Moïse qu’il donnait sa tendresse à qui bon lui semblait, et l’ayant reçue, sainte Genoveva l’a largement répandue autour d’elle.
Temps de silence
Par son intercession, demandons au Seigneur de nous garder dans sa tendresse et de nous mettre à l’école de sa douceur.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Elizabeth Ann Seton
La religion n’est rien si elle n’est pas tout, si elle n’inspire, ne dirige et ne soutient la vie entière.