Soyons saints juin
Sainte Germaine Cousin
Bergère du bon berger
A Pibrac, dans le diocèse de Toulouse, le souvenir est encore vif de cette humble bergère du xvie siècle, maltraitée par sa famille, mais familière de Dieu et de Notre Dame. Orpheline à 5 ans, Germaine (v. 1579-1601) cumule les disgrâces. Chétive, elle est bouffie de scrofules et présente une déformation de la main droite. Sa marâtre comme son père la rejettent. Ils la font coucher sous l’escalier de l’étable, restreignent sa nourriture et l’empêchent d’approcher les autres enfants de la famille. Ne sachant pas lire, elle parle à Dieu, lui confie ses moutons tandis qu’elle va à la messe, prie le chapelet et catéchise les enfants des métairies voisines. Elle meurt seule et sans bruit, sous son escalier. Enseveli, son corps est retrouvé intact, en 1644. De nombreux miracles authentifieront la sainteté de la petite bergère.
Dieu de miséricorde, ton Fils a porté nos souffrances, et Germaine Cousin, rejetée par les hommes, a choisi de te suivre dans la simplicité et le dénuement de sa vie quotidienne.
Temps de silence
Permets, Seigneur, qu’à la prière de sainte Germaine Cousin nous apprenions à changer notre regard sur les méprisés et les humbles de cœur.
Ce mois-ci, à l’écoute de Louis de Gonzague
Un autre moyen pour acquérir l’humilité est de recourir à l’intercession des saints, particulièrement de ceux qui se sont le plus distingués dans cette vertu.