Soyons saints août
Sainte Jeanne-Antide Thouret
(fêtée le 24)
La charité avant tout
Deux ans avant le début de la Révolution, Jeanne-Antide Thouret (1765-1826), poussée par un grand désir de servir les plus pauvres, entre chez les Filles de la Charité. Aux premières heures de trouble, la congrégation est rapidement dispersée et Jeanne-Antide retourne dans sa Franche-Comté natale, puis suit un groupe de « solitaires » jusqu’en Allemagne avant de revenir à son point de départ. Mais, « quand Dieu appelle et qu’on l’entend, il donne tout ce qu’il faut », aussi ouvre-t-elle, en 1799, une école gratuite pour les fillettes et une « soupe » pour les pauvres. Bientôt rejointe par d’autres femmes, elle fonde les sœurs de la Charité de Besançon. Le temps des fondations la conduit à Naples où l’urgence est grande. Tandis qu’elle est au loin, des difficultés surviennent entre elle et l’évêque de Besançon. Blessée par cette scission, elle reste à Naples jusqu’à sa mort.
Seigneur Dieu, tu as sans cesse appelé, par la voix de tes prophètes, à prendre soin des plus démunis, et Jeanne-Antide Thouret ne s’est pas dérobée à ses devoirs.
Temps de silence
Donne-nous, Seigneur, à l’exemple de sainte Jeanne-Antide, de nous mettre avec détermination au service des pauvres aujourd’hui.
Ce mois-ci, à l’écoute de Jeanne-Françoise de Chantal
Il faut que tout se gouverne avec une extrême douceur et patience : point de sécheresse, d’impériosité, de sentiment, même en corrigeant. Si l’on en a, je voudrais différer de parler et de corriger.