Soyons saints avril
Sainte Kateri Tekakwitha
Vierge sage
Lorsque ses parents meurent de la petite vérole, dans l’actuel État de New York, Tekakwitha (1656-1680) n’a que 4 ans. À 20 ans, elle reçoit le baptême et le prénom de Kateri. Rejetée par sa famille iroquoise qui ne comprend pas son refus de se marier, elle s’enfuit et trouve refuge dans la mission jésuite sur le Saint-Laurent. Là, elle organise une communauté d’Amérindiens chrétiens, elle-même vivant dans la prière et se dévouant au service des malades. De santé fragile, celle qui aimait dire : « Qui m’apprendra ce qu’il y a de plus agréable à Dieu afin que je le fasse ? » meurt après une sortie par grand froid. L’unique robe en sa possession lui avait toujours paru indigne pour aller vers son Bien-Aimé, mais, en signe de l’accueil que celui-ci lui réservait, il fit resplendir son visage, jusque-là grêlé de vérole, d’une beauté rayonnante.
Vierge sage, sainte Kateri Tekakwitha a tenu sa lampe allumée pour t’accueillir, Seigneur.
Temps de silence
Qu’elle intercède pour les peuples d’Amérique, particulièrement pour les jeunes.
Ce mois-ci, à l’écoute de Jean-Baptiste de La Salle
La bienséance chrétienne est donc une conduite sage et réglée que l’on a fait paraître dans ses discours et dans ses actions extérieures par un sentiment de modestie ou de respect, d’union et de charité.