Soyons saints août
Sainte Mariam Baouardy
Unie à Dieu
La vie de cette « petite Arabe » de Galilée, orpheline à 3 ans, est marquée par les tribulations autant que par des grâces surnaturelles. Pour avoir refusé, à l’âge de 13 ans, un mariage arrangé par son oncle, Mariam (1846-1878) est battue, laissée pour morte, et guérie par la Vierge. Son errance la conduit d’Alexandrie à Marseille, comme domestique. De confession grecque-catholique melkite, elle entre à 21 ans comme converse au carmel de Pau, sous le nom de Marie de Jésus-Crucifié, et participe à la fondation du carmel de Mangalore en Inde, puis de celui de Bethléem, où elle meurt. Ses dons mystiques, qu’elle tient pour de la maladie, comptent bien moins à ses yeux que l’humilité. « Entre Jésus et l’orgueilleux, il y a l’épaisseur d’une montagne. Entre Jésus et l’âme humble, il y a l’épaisseur de la mousseline la plus fine… »
À l’image de l’enfant Jésus de Bethléem, Mariam a cherché Dieu dans l’ordinaire malgré des grâces extraordinaires.
Temps de silence
À son intercession, soyons attentifs à la présence de Dieu qui n’est pas toujours là où on l’attend.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Dominique
Dans la liturgie, surtout dans l’Eucharistie, est rendu présent le mystère de salut auquel, en elle, les frères ont part, qu’ils contemplent et qu’ils annoncent aux hommes dans leur prédication.