Soyons saints juin
Sainte Mariam Thresia Chimarel Mankidiyan
L’amour inconditionnel
« Depuis l’enfance, Mariam Thresia Mankidiyan savait instinctivement que l’amour de Dieu pour elle exigeait une profonde purification personnelle. En s’engageant dans une vie de prière et de pénitence, la volonté de sœur Mariam Thresia d’embrasser la croix du Christ lui permit de demeurer fidèle face aux fréquentes incompréhensions et aux dures épreuves spirituelles » (saint Jean-Paul II). Née au Kerala en Inde, Thresia (1876-1926) recherche volontiers les austérités, ce dont sa mère tente de la dissuader. À la mort de celle-ci, elle a 12 ans et, ayant fait vœu de chasteté, s’enfuit pour vivre dans la solitude, mais revient chez elle. Après plusieurs essais infructueux dans des communautés religieuses, Mariam Thresia est autorisée à fonder, en 1914, la congrégation de la Sainte-Famille vouée à la contemplation et à l’amour des pauvres.
Sainte Mariam Thresia Chimarel Mankidiyan, affranchie d’une société influencée par les castes, s’est dévouée sans distinction à ceux qui étaient le plus dans le besoin.
Temps de silence
À sa prière, demandons à l’Esprit Saint de renforcer notre vocation de messagers, chargés d’inviter les démunis, les blessés, les égarés aux repas de noce où ils ont leur place.
Ce mois-ci, à l’écoute de saint Justin
Le Verbe s’appelle encore Jésus, et ce mot le désigne en même temps comme homme et comme sauveur. Car s’il s’est fait homme, il a été mis au monde par la volonté de Dieu le Père, pour sauver les hommes qui croient en lui.