Soyons saints juillet
Sainte Marie-Madeleine Postel
Providence et pauvreté
Née à Barfleur dans le Cotentin, Julie Postel (1756-1846) est attirée très jeune par la vie religieuse. Pendant la Révolution, elle aide les prêtres à fuir en Angleterre, et conserve chez elle les hosties consacrées pour distribuer la communion aux malades. Le calme revenu, elle fonde, en 1807, la congrégation des sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde, prend le nom de Marie-Madeleine, et ouvre un pensionnat à Cherbourg pour l’éducation des jeunes filles. Il s’agit d’« instruire la jeunesse, [de] lui inspirer l’amour de Dieu et l’amour du travail ». La congrégation s’installe en 1832 dans la vieille abbaye bénédictine de Saint-Sauveur-le-Vicomte, datant du xie siècle, et en fait sa maison mère. Un rapide essor conduit les sœurs dans l’ouest de la France, mais aussi en Allemagne, aux Pays-Bas, puis en Afrique et en Inde.
Marie-Madeleine s’est employée sans répit à transmettre, notamment aux plus pauvres, une solide formation évangélique et ecclésiale, c’est ainsi que durant toute sa vie elle a témoigné de l’amour divin.
Temps de silence
À l’exemple de sainte Marie-Madeleine Postel, ayons à cœur de laisser l’Esprit Saint nous conduire pour répondre aux besoins urgents du monde.
Ce mois-ci, à l’écoute d’Ignace de Loyola
Il ne s’agit pas de décider des fondations sans fruit spirituel et peu utiles au bien commun : ce qu’il faut, c’est donner aux pauvres et aux œuvres charitables : voilà les fondations éternelles dans le ciel.
